Archives de Tag: Salon du Livre

Le Salon du livre, c’est fini

Par la CC Team

crédit : Salon du livre 2009, Flickr/CC/Vincent Turquois

Le Salon du livre a fermé ses portes lundi 21 mars. 180 000 visiteurs se sont déplacés pour assister à l’édition 2011 du Salon du livre, l’évènement littéraire du début du printemps.

Beaucoup de têtes grises, mais aussi des visages plus juvéniles. La gratuité de l’entrée pour les moins de 26 ans a attiré les jeunes amateurs de littérature. Il y a eu des queues gigantesques pour certaines dédicaces. Plus d’une heure d’attente pour se faire signer le Cadavre exquis de Pénélope Bagieu. Mais il y a aussi eu des moments de solitude pour certaines plumes…

On a parlé de livre numérique, de traduction, de polars nordiques, ZEP, l’auteur de la bande dessinée Titeuf est venu présenté le film éponyme. Agathe André, Wolinski, et les autres ont représenté le dessin de Presse. Les auteurs et les éditeurs tunisiens ont partagé leur enthousiasme révolutionnaire et leur confiance en l’avenir de la Culture dans leur pays.

Un joyeux petit monde qui s’est écharpé lors de débats passionnés, somnolé pendant des conférences mode endorphine, mais surtout tout le monde est venu fêter une star : le bouquin, la tablette, le poche,… enfin bref, le livre.

Des livres, des livres, toujours des livres vous avez voulu tout savoir sur les livres. Les Coulisses de la Culture ont été ravis de vous faire partager cet évènement. Nous espérons avoir satisfait votre curiosité durant ces quatre jours. Et nous vous attendons pour plus de coulisses, et pour plus de culture.

Le livre numérique expliqué aux séniors

Par Victoria Alvares & Sybile Penhirin

Cette année, le Salon du Livre consacrait une attention spéciale au livre numérique. Tout au long de l’événement, plusieurs débats et tables rondes sur ce thèmes ont eu lieu . Lundi, journée de clôture du salon, s’est déroulé un atelier-conférence intitulé  « expliquer le livre numérique aux séniors  » .  Une démarche ambitieuse ?  Reportage

Révolution des éditeurs tunisiens au Salon du livre

Par Eric Kuoch

crédit : Flickr/CC/Wassim Ben Rhouma

Le printemps arabe s’est aussi installé au Salon du Livre. 20m² de fierté retrouvée pour les éditeurs tunisiens et un mot à la bouche : Liberté.

>> Ecouter le reportage en cliquant ici : SalonduLivre >>

Le paradoxe Cioran

Par Lisa BEAUJOUR

Cioran, le pessimisme jubilatoire: le thème de la conférence sur Emil Cioran, donnée  lors de l’édition 2011 du Salon du Livre, contient déjà toute la problématique de ses écrits. «Son oeuvre se contredit, et nous devons l’accepter» affirme ainsi le professeur Sorin Alexandrescu durant ce colloque en l’honneur du centenaire de l’écrivain. Vendredi 18 mars, 14h : première partie de la conférence. Quatre spécialistes du sujet analysent tour à tour différentes facettes de la personnalité de Cioran. Grand écrivain roumain du 20ème siècle connu pour son pessimisme et son cynisme, il est l’auteur d’œuvres majeures dans l’histoire de la littérature contemporaine, comme La tentation d’exister ou encore De l’inconvénient d’être né. Retour sur un colloque qui rend compte de la complexité d’un auteur qui fascine encore aujourd’hui.

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« L’affaire de l’esclave Furcy » ou briser ses chaînes par la Loi!

Par Aïcha El Hammar Castano



L'esclave Furcy reconnu né libre!

Précis comme un journaliste. Curieux comme un  intellectuel. Mohammed Aïssaoui a écrit « L’affaire de l’esclave Furcy ». Furcy, esclave né à la Réunion, qui près de 30 ans avant l’abolition de l’esclavage (1848) exigea d’être reconnu  « né libre » au tribunal de grande instance de Saint-Denis. Son procès durera plus de 30 ans. Publié chez Gallimard, ce roman historique nous plonge dans  cet épisode méconnu mais essentiel de l’histoire de France. Il a reçu le prix Renaudot 2010, dans la catégorie Essai. Mohammed Aïssaoui était présent au Salon du Livre pour une séance de dédicace. « Les coulisses de la culture » l’a rencontré.

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Pénélope Bagieu au Salon du Livre

Par Tony Gabriel et Sybile Penhirin

Au salon du livre, il y a aussi les moments « dédicace », où l’auteur rencontre son public de manière plus personnelle. Aujourd’hui, nous sommes allés faire un tour au stand Gallimard . On y a trouvé la dessinatrice à succès Pénélope Bagieu, très occupée à signer ses albums … il faut dire que pour elle, la dédicace , c’est tout un art !

Devoir de mémoire ou droit à la fiction?

Par Tony Gamal Gabriel

Débat animé par Yves Chemla, en présence de Mohamed Aissaoui, Rodolphe Alexandre, Roland Brival, Alain Foix, Simone Schwartz-Bart- Chantal Spitz

Devoir de mémoire ou droit à la fiction? Telle est la question que l’on se posait vendredi à l’auditorium du centre national du livre. Pour y répondre, des auteurs d’outre-mer. L’enjeu pour eux? Savoir s’il est possible de se libérer d’une histoire complexe pour atteindre l’universalité littéraire.

La langue, simple convention sociale?

Pour des artistes venant d’outre-mer, la question de la langue est une question vitale. Sans surprise, c’est donc le premier sujet dont on a parlé. Pour ces écrivains, les mots ne sont pas qu’une simple convention sociale permettant aux hommes de communiquer. Ils traduisent des réalités sociales et culturelles complexes fortement marquées par le multiculturalisme. Ainsi, les romans de Roland Brival sont un mélange de français, d’anglais et d’espagnol. Une manière de transcrire sur le papier les différentes influences qui composent la culture Haïtienne.

De même, si le français est la langue première de Chantal Spitz, la langue tahitienne a toujours été très présente dans son esprit. A tel point qu’il lui est impossible d’utiliser certains mots en français, comme ‘lait de coco’ par exemple. « En Français, ce mot n’a pas de gout, tandis quand tahitien, il retrouve toute sa saveur et son odeur » confie l’artiste. Lire la suite

Des visages qui dédicacent

Par Camille Maestracci

Le salon du livre, c’est aussi, bien sûr, les séances de dédicace. Du grand Stéphane Hessel à la très populaire Amélie Nothomb, en passant par Laurent Fabius, Sonia Rolland ou encore la jeune Emma Becker, qui faisait récemment la dernière de couv’ de Libé. On les a vu, on vous les montre.

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3 questions à Per Petterson

Par Camille Maestracci

C’est une star dans son pays et il est traduit dans près d’une cinquantaine de langues. L’auteur norvégien Per Petterson était au Salon du livre pour parler de son nouveau roman : Maudit soit le fleuve du temps (Gallimard, 2010). Depuis le succès de Pas facile de voler des chevaux (Gallimard, 2006) qui a cumulé les prix littéraires aux Etats-Unis, ce gentil barbu, anciennement ouvrier puis libraire, a le vent en poupe. Entre fiction et autobiographie, ses romans sont un succès, commercial et littéraire. Nous l’avons rencontré.

Vous dîtes que la lecture de Simone de Beauvoir a été une révélation à 17 ans. Mais en la lisant en anglais, on risque de passer à côté de sa virtuosité d’écriture à proprement parler. Vous qui êtes lu en français et en d’autres langues, avez-vous peur qu’une partie du livre disparaisse en même temps que la langue change ?

Fort heureusement je ne me rends pas compte de ce qui manque dans la version française, car moi-même je ne parle pas français. C’est mieux comme ça ! Pour les versions anglaises, danoises et suédoises, je suis impliqué dans le processus de traduction. Je sais exactement, par exemple, à quoi correspond en anglais ce que j’écris. Mais en ce qui concerne les autres langues, je ne peux rien faire. C’est un peu inquiétant quand on y pense. Parfois je me dis « Mon dieu ! Qu’est ce que ça doit donner en bulgare ou je ne sais quelle langue ! ». Bien sûr quelque chose se perd, mais c’est comme ça. En tout cas on m’a assuré que cette traduction française était très réussie. Lire la suite

Les Coulisses de la Culture au Salon du livre

Par la CC Team

Le Salon du livre se tient à la Porte de Versailles du 18 au 21 mars et l’équipe des Coulisses de la Culture vous y emmène par le bout de la plume.

L’édition 2011 de l’évènement littéraire qui accompagne la fin de l’hiver promet une belle pérégrination. Un tour du monde du livre en vidéos, sons et écrits. Le thermomètre cette année oscillera du froid au chaud en un coup de clic.

Vous pourrez choisir de frissonner en allant à la rencontre des polars nordiques, ou vous la couler douce version palmiers  et cocotiers en sirotant un cocktail… sans alcool (parce que sans alcool, la lecture est plus folle…) avec les auteurs de l’Outre-mer, à l’honneur au salon cette année. Les aficionados du poétique tango pourront aller flirter avec l’écriture de Borges, Ernesto Sábato, Bioy Casares, ou encore de Cortázar. Buenos Aires, étant nommée ville mondiale du livre de l’année 2011.

Les adeptes de la bulle ne seront pas mis de côté. Auteurs et illustrateurs se produiront sur les planches du salon pour notre plus grand plaisir. Et notre bande de joyaux journalistes n’oubliera pas d’aller les titiller du crayon.

Conférences, débats, exposants, auteurs, tout ce que vous voulez savoir sur le Salon du Livre édition 2011, c’est dans les Coulisses de la Culture !